Theux

Sur le banc, derrière Theux,
je me perds dans l’écoute
des arbres qui frissonnent au vent
je me laisse guider par les eaux de la Hoegne
qui ronronne en se frottant aux cailloux
gronde quand elle heurte un rocher
se calme, s’interroge dans un murmure
quand elle doit affronter
la retenue surprise que l’homme a aménagé
afin de lui ravir sa turbulente énergie.
Mais aujourd’hui, la Hoegne paresse au soleil retrouvé
Canalisée entre des berges dûment aménagées
elle coule pour le seul (…)

On ne peut pas séjourner dans cette maison sans se sentir quelque part interpellé par son passé. Une magie opère...

Comme sur un tapis roulant, inlassablement la voiture joue avec l’autoroute au jeu des kilomètres parcourus, des kilomètres perdus, des kilomètres gagnés.
Passagère passive, prisonnière consentante, j’attends, le dénouement.