A l’abri, sous une bonne couche de terre, elles ont patienté, attendu que l’hiver, fatigué, prêt à s’assoupir les laisse enfin sortir et venir égayer de leurs chaudes couleurs mes parterres, où discrètes, les petites pensées les attendaient.
L’hiver s’en va.
La vie reprend ses droits.
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Nature
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De retour !
12 avril 2022, par Paule Vermylen-Milamant -
Violettes,
14 mars 2020, par Paule Vermylen-Milamantdiscrètes, parfumées, vous n’hésitez plus à vous montrer...
à franchir les fossés, à déserter l’abri protecteur des buissons.
Plus aussi timides qu’autrefois, vous osez vous disperser sur l’herbe tendre de la pelouse, sans crainte d’y être dérangées...
La concurrence est sévère,
il faut vous dépêcher de fleurir et embaumer !
Déjà, pervenches, primevères, pâquerettes
veulent se montrer, défripent leurs collerettes
et sur l’herbe verte du pré étalent toute une palette
de taches (…) -
Pour 2018...
3 janvier 2018, par Paule Vermylen-MilamantLa nature dort sous un épais manteau de neige
quoi de plus exaltant
que de projeter sur cet écran géant
les rêves les plus fous...
Tandis que, de ses doux flocons blancs la neige tisse en tourbillonnant une houppelande ajourée aux majestueux sapins de la forêt ; d’autres sur le sol se déposent, s’insinuent entre herbes folles et feuilles mortes et, nivelant trous et bosses, gommant du chemin les aspérités, préparent pour le marcheur un merveilleux tapis à fouler.
_ Cependant, quand de (…) -
au fil des saisons
22 juin 2017, par Paule Vermylen-MilamantAu fil des jours les saisons se succèdent, ainsi arrive l’été, enfin celui qui est acté dans le calendrier, pas celui de la nature qui naît, s’épanouit, disparaît déterminé par les éléments, ces forces que l’homme peine encore à traduire en données qu’il pourrait maîtriser.
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Coucou !
28 février 2017, par Paule Vermylen-MilamantQuelques clochettes... une giboulée qui tombe dru comme si elle voulait laver la terre des longs mois d’hiver
Le rayon de soleil qui suit, sourit aux primevères et muscaris, premiers hôtes du parterre. -
opération charme
2 août 2016, par Paule Vermylen-MilamantLa Treille du Roy... le char à bœufs à Versailles..et quelques années plus tard...
le Président de la République à Chasselas !
On s’en souvient aujourd’hui et on évoquera ce souvenir le samedi 6 Août lors de la visite guidée du village : départ 16.30 esplanade du village -
Va chercher de l’eau...
4 juillet 2011, par Paule Vermylen-MilamantC’était durant la dernière guerre. Cet été-là, nous nous trouvions, ma sœur et moi, chez nos grands-parents paternels à Périgneux. Nous y étions à la campagne, au bon air, à la source des ravitaillements et à l’abri des bombardements .
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Rose
2 mai 2011, par Paule Vermylen-MilamantDe mon œil qui t’admire
à ma main qui essaye de te reproduire
je cherche en vain le bon moyen
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Le soleil qui joue en transparence sur la parure de tes pétales les ombres qui sertissent tes délicates couleurs je voudrais les apprivoiser confier au papier le soin de te garder dans l’éclat de ta beauté
Mais le stylo reste suspendu au mot qui n’est pas venu
Le pinceau perplexe hésite tant de nuances le sollicitent
J’en appelle au ciel à ton Créateur pour trouver les (…) -
La rando de la rentrée
12 septembre 2010, par Paule Vermylen-MilamantLa rando de la rentrée
Chaque jeudi que Dieu fait – hormis en Août et Juillet - nous allons marcher. Mais à la rentrée, ce qui nous remet en route pour l’année : c’est la randonnée !
Libérés – les petits enfants ayant repris le chemin de l’école, les vendanges, n’étant pas encore d’actualité -, les grands-parents que nous sommes se voient conviés à faire un bout de chemin ensemble.
La campagne ( il en reste encore !), des chemins sableux des bords de Saône, aux sentiers caillouteux (…) -
Je suis la goutte d’eau
26 avril 2008, par Paule Vermylen-MilamantM’est venu sous le crayon ce petit texte que j’ai pensé destiner à mes petits enfants pour la lecture d’un soir.
Je suis la goutte d’eau, qui m’en vais grossir le ruisseau. L’orage m’a projetée sur les rochers, De là , tant bien que mal je me suis glissée, avec mes sœurs pour compagnes, dans le ventre de la montagne. Je m’y plaisais assez dans cette cavité sombre point de bruit, une température égale, c’était le grand repos au pays des ombres.
Oui, mais voilà, près de moi, une autre (…)